Projet associatif : concept ou réalité ?

Dans un secteur médico-social en perpétuel mouvement, une question mérite d’être posée : à quoi sert un projet associatif ? Souvent cantonné à un rôle symbolique, il est pourtant – lorsqu’il est porté et incarné – un réel levier de motivation. Au sein du Groupe ACPPA, nous en faisons l’expérience avec CAP 2028 : un projet collectif, exigeant, mais surtout profondément utile.

Un cap dans la durée

Un projet associatif n’a de valeur que s’il dure. C’est un socle qui fixe une vision et guide les choix dans le temps long. Dans un environnement où les injonctions se multiplient – réglementaires, budgétaires, humaines – il agit comme une boussole : il aide à aller à l’essentiel et à positionner les résidents, les bénéficiaires et les salariés au cœur des actions et des prises de décision.

CAP 2028 affiche cette ambition : fixer une ligne claire – innovation, responsabilité, ancrage territorial – et s’y tenir, pour essayer d’avancer en cohérence.

 

Une dynamique collective, chiffrée

Un projet associatif prend tout son sens lorsqu’il est aligné. Pour mesurer cet écho, il faut prendre le temps d’écouter. C’est ce qui a été fait à travers une enquête menée auprès de plus de 1200 collaborateurs du Groupe ACPPA. Résultat : une note moyenne de 7,5/10 attribuée à leur expérience dans le Groupe.

Derrière ce chiffre global, certains indicateurs en disent plus sur la perception du climat collectif :

  • 7,3/10 sur la reconnaissance du travail accompli,
  • 7,1/10 sur l’esprit d’équipe + item appartenance à un groupe Associatif

Ces données ne constituent pas une validation complète un baromètre pour continuer à progresser. Elles suggèrent qu’un projet lisible, porté de manière cohérente, peut nourrir un cadre de travail plus engageant. À condition, bien sûr, qu’il continue de se construire avec et pour les équipes !

 

projet associatif cap28

 

Un terrain d’expérimentation

Un projet associatif doit être un moteur de changement. Il doit permettre d’ouvrir de nouvelles perspectives, remettre en question les habitudes et favoriser des espaces de réflexion et d’innovation. Dans notre cas, cela s’est traduit par la mise en place de comités pilotes sur des sujets structurants :

  • Un copil RSO, pour questionner les engagements sociaux et environnementaux.
  • Un copil numérique, qui a par exemple débouché sur une charte d’usage de l’intelligence artificielle, pensée collectivement, applicable concrètement.

 

 Et dans un grand groupe, que change vraiment un projet associatif ?

Quand l’organisation prend de l’ampleur, le risque est parfois la dilution du sens, la perte de repères. Le projet associatif peut jouer un rôle pivot pour donner une colonne vertébrale commune.

CAP 2028, dans cette logique, agit comme un cadre. Il relie les établissements entre eux et avec les collaborateurs du siège. Il peut permettre à chacun – professionnels de terrain, encadrants, fonctions support – de trouver sa place dans une dynamique collective. A nous d’être à l’écoute des baromètres.